La France vit depuis quarante ans au moins dans une sorte d’ivresse mortelle due à ceux qui tiennent le bar national, les boîtes d’assemblées nationales.
La France et les Français sont devenus incapables de faire des distinctions, d’analyser, de comprendre, tellement ils sont pris par cette ivresse basée sur la consommation diverse qui va des « avoirs pleins les armoires » comme le chante Alain Souchon, au désir de se brûler la cervelle pour certains esprits faibles, ou qui décident de ne plus rien voir, ni ne plus entendre pour les plus nombreux.
La France que nous aimons ressemble à une image trouvée dans les tiroirs d’une grand-mère que l’on vide, après sa mort. Photos en noir et blanc, avec des personnages figés, issus de provinces lointaines.
Photos du début du XXe siècle où les femmes avaient sorti leurs plus beaux habits, souvent leur unique chapeau, quand ce n’étaient pas la coiffe traditionnelle de la province, celles du Perche, ou de la Charente. Les hommes avaient parfois le costume du dimanche, celui que l’on mettait pour les grandes occasions, car le plus souvent, ils travaillaient la terre.
C’est de cette France-là que je parle, celle qui, je le sais bien, n’est plus vivante que pour des auteurs comme moi, passionnés d’Histoire et de généalogie. Tous ces personnages sont morts. Les femmes ont été souvent plus résistantes que leurs maris, et ce malgré les nombreux accouchements, les fausses couches, et le labeur quotidien à la maison où il n’y avait pas de machines à laver, de fer à repasser à vapeur, ou pour sécher le linge.
Les plus riches avaient la bonne, une gamine pour trois francs six sous par mois, nourrie et logée, qui restait souvent à leur service jusqu’à ce qu’elle rencontre le fiancé, le beau militaire, ou se fasse culbuter sur un ballot de paille par l’homme de la maison, bourré ou non, ou le fils aîné.
Parce qu’en ce temps-là, les femmes, les hommes, le rapport au sexe n’étaient guère différent de celui d’aujourd’hui. Les femmes étaient socialement inférieures, et n’avaient guère de droits. Pas celui du vote. Une fois sortie de la famille où le père était le chef, la femme tombait sous la coupe de son mari, et puis veuve et plus vieille, sous celui du fils aîné. Maupassant le décrit très bien dans « Une vie ».
Aujourd’hui, la femme est socialement libre, indépendante, travaille, et vote. Elle est porteuse d’une carte bancaire après avoir eu le droit d’avoir un compte en banque avec un chéquier. C’est tout récent, moins de cent ans.
Aujourd’hui, la femme a trouvé un équilibre avec le sexe masculin. Il y a un échange, une complicité, même s’il y aura toujours des hommes violents, des sexistes, et des tarés violeurs. Globalement, la femme a gagné sa liberté et a des lois qui lui assurent des droits. Reste que c’est à la police et à la Justice d’appliquer ces lois. Mais, c’était déjà avant.
Avant l’invasion migratoire. Avant le flot continu d’hommes qui importent de chez eux leur mode de vie venu du VIIe siècle, où la femme est inférieure par décision divine. (Sourate 4 verset 34)
Avant que ceux qui nous dirigent depuis quarante ans aient décidé en catimini, sans l’avis du peuple de France, que la mixité et le métissage seraient obligatoires. Oh, ils ne sont pas idiots, ne sont pas forcément d’une inculture historique et religieuse crasse. Ils sont instruits, ont fait une belle carrière, ont occupé des postes de direction, fait un parcours politique, mais ont perdu le contact avec le peuple, et particulièrement celui de France. Napoléon commit l’erreur d’estimer la classe à laquelle il était parvenu disait Stendhal. C’est le propre de beaucoup de parvenus. Oublier d’où ils viennent, voire refuser qu’on le leur rappelle.
Avec le succès professionnel ou politique, ils ont perdu le sens de la réalité. Celui de l’intérêt général. Ils ont « perdu le sens de l’humour, en gagnant le sens des affaires ». Ils se moquent de la souffrance intime d’un peuple qui se sent dépossédé, dépouillé, mis à nu et exposé au vent mauvais de la mondialisation.
Ces arrivistes du monde industriel, artistique, politique, n’ont plus aucune idée et même, se moquent comme de leur première chemise de ce peuple composé de « sans-dents », des « riens de la gare du Nord », des paysans et des travailleurs « fumeurs de clopes, et roulant en diesel » qui, en gilet jaune, occupaient les ronds-points.
Même les femmes ne comprennent plus les souffrances et le parcours qu’il a fallu à des milliers d’entre elles autrefois, bien avant elles, pour pouvoir défiler dans la rue au même titre que les hommes et manifester leur volonté de vivre décemment de leur travail, et d’affirmer leur liberté dans les rues.
Aujourd’hui, certaines femmes à travers l’association gauchiste « Nous toutes » manifestent surtout contre les hommes en leur prêtant des attitudes, des obsessions, et en faisant d’eux des criminels en puissance parce que hommes et par définition. Nous ne sommes plus dans un combat pour l’égalité des droits, mais dans la volonté d’écraser l’homme, parce qu’il est homme tout simplement. Ces femmes nient la réalité, et nient la violence de l’immigration sur les femmes. (SOURCE)
S’ajoute à ces violents discours sur la gent masculine, le racisme encore plus violent contre le Blanc, ce qui fait qu’un homme blanc est désigné comme l’ennemi suprême.
S’ajoute l’idée que si l’homme est un criminel par définition, il faut qu’il soit castré, ou en faire un être sans sexe, sans désir, et totalement « déconstruit » ce qui pour moi reste un mystère, à moins que ce soit de le voir nu, œuvrant seul dans la cuisine familiale, une serpillière à la main.
S’ajoute l’idée qu’il faudrait finalement sortir l’homme de la société humaine, en faire un animal de compagnie, afin d’instaurer une société lesbienne où les hommes ne seraient qu’un réservoir à sperme.
Certes, elles ne vont pas jusqu’à dire qu’il faudra trier les sexes, mettre les garçons dans une fosse commune, ou telles des Amazones du futur, en faire des esclaves au minimum.
Je ne suis même pas sûr que les « transgenres », « les hermaphrodites », les homosexuels mâles, trouveront grâce à leurs yeux de viragos en délire. Le terme virago est le bon puisqu’il désigne curieusement, et initialement, une femme qui a l’allure et les manières d’un homme.
Fort heureusement, il y a des femmes qui sont loin de partager ce délire de soumission et d’abaissement des hommes et singulièrement des hommes blancs.
Le collectif Nemésis est un collectif de femmes défendant la liberté des femmes d’être en égalité avec les hommes et pour une société équilibrée entre les deux sexes. Point de troisième sexe inventé par les gauchistes, mais chacun pouvant vivre sa sexualité sans que l’équilibre soit rompu. Ce collectif nie par exemple que les Françaises seraient demandeurs de plus d’immigration. (Source)
Ce comité rappelle d’où vient l’invasion migratoire sous la Ve République, elle a été quasiment exclusivement mise en place par des hommes, y compris par des hommes de droite.
- Charles de Gaulle : libre circulation des Algériens en France de 1962 à 1968 plus le traité d’Évian qui favorise les visas pour les Algériens encore aujourd’hui ;
- Valéry Giscard : mise en place du regroupement familial en 1976, malgré l’opposition de Raymond Barre et le refus de le supprimer par le Conseil d’État ;
- François Mitterrand : régularisations massives, facilitation regroupement familial, suppression de l’aide au retour en 1981 ;
- Jacques Chirac : 2,4 millions d’étrangers naturalisés légalement pendant cette période ;
- Nicolas Sarkozy : 4 millions d’étrangers légaux en 2012, nombre de clandestins inconnu ;
- François Hollande : augmentation manifeste du nombre des titres de séjour, baisse du nombre d’expulsions.
Il est bon de rappeler que des hommes de droite osent, dans cette campagne électorale, parler de lutte contre l’invasion migratoire, et si vous les croyez, alors c’est que vous êtes incurable.
Je remercie ce collectif de femme Nemésis pour ce travail militant et pour son courage face aux soi-disant « antifascistes » qui les persécutent à chaque manifestation, avec la complicité objective de ceux qui nous gouvernent et de sa justice.
Gérard Brazon
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