Le livre noir de la gauche française, de Xavier Moreau : la trahison permanente. Par Gérard Brazon 

Chacun connaît « Le livre noir du communisme ». Ce récit des crimes, terreurs, horreurs et répressions. C’est un ouvrage rédigé par un collectif d’universitaires dont faisait partie Stéphane Courtois, ex-communiste lui-même, et qui fut publié en 1997 aux Éditions Robert Laffont.

Ces jours-ci paraît un autre livre noir, celui de la gauche française qui plonge ses racines mortifères dans la Révolution de 1789, et singulièrement celle de 1792, avec la Convention. Le fameux « faire table rase du passé » quitte à tout détruire comme le « populicide » vendéen dénoncé y compris par l’initiateur de l’embryon communiste Gracchus Babeuf.

Je sais qu’il existe des « romantiques » se disant socialistes, des amoureux de Robespierre, de Saint-Just et autres bourreaux du peuple de France, qui ne liront jamais cette rétrospective des crimes de cette gauche qui, au nom de cette table rase, auront trahi ce peuple de France en avalant tous ces discours bienveillants de ces représentants de la « République ».

N’étant pas adepte de cette République, puisque bonapartiste, j’ai pu, en lisant ce livre, réaliser à quel point, même si c’était  confusément, moi le petit ouvrier à l’origine, combien j’avais raison de me méfier de cette engeance gauchiste.

Pourtant, tout au long de ma vie associative, syndicale, politique, j’en ai vu et entendu de ces « intellectuels » venus de cette gauche « humaniste » nous expliquer que sans la gauche, point de salut.

Exit les crimes sanglants des révolutionnaires de la Convention. Il paraît que c’était important de massacrer les « importants » à la guillotine, les noyer à Nantes, et massacrer des dizaines de milliers de Vendéens car il fallait sauver la France et sa révolution et surtout, sauver cette déclaration de guerre faite aux monarchies de l’Europe pour, disaient-ils, éclairer les peuples.

Exit les différentes tentatives de restauration des monarchies, y compris celle du génial Napoléon Bonaparte, victime des coalitions financées par la perfide Albion et trahi par ce maudit Talleyrand et aussi, pour celles qui suivirent, avec la bêtise abyssale des tenants d’une monarchie qui voulait restaurer l’impossible monarchie absolue comme Charles X.

Exit le roi des Français Louis-Philippe, ce roi bourgeois qui a pu constater, de son lieu d’exil en Angleterre, que la République pouvait fusiller le peuple sans gêne aucune.

Exit Napoléon III, notre dernier souverain, l’un des plus géniaux que nous avons eu, et qui fit de la France la première puissance industrielle d’Europe à défaut d’avoir pu réaliser la première armée d’Europe du fait de ces élus républicains qui ont sabordé la réforme militaire lors de l’Empire libéral.

La Troisième République ne prépara pas plus notre armée pour la Première Guerre mondiale face à un Empire allemand mieux équipé, mieux armé. La gauche avait préféré, contrairement à la droite déclarée revancharde, coloniser l’Afrique au nom des Lumières. Souvenons-nous de ce discours à l’Assemblée nationale de Léon Blum du 9 juillet 1925 :

Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation.

La gauche d’hier n’avait pas comme aujourd’hui ces pudeurs de vierges effarouchées. La gauche était raciste et ce racisme se mesurait à l’aune de l’avancée technologique et de la création intellectuelle du moment, il faut bien le dire.

Il n’est pas faux de dire que les roitelets africains de l’époque ne rechignaient pas à rendre esclaves leurs voisins captifs, à les sacrifier en masse lors de fêtes, et même parfois, à les déguster au court-bouillon ou rôtis.

Il n’en reste pas moins que la Troisième République tout comme la Quatrième République furent des catastrophes pour la France.

Aujourd’hui, elle crache sur Philippe Pétain par exemple, mais avant-guerre, elle le considérait comme un héros, c’est même la gauche, à travers le Front Populaire, qui lui a donné les pleins pouvoir. Un Pétain qui eut comme ministres des radicaux-socialistes.

Aujourd’hui, la gauche socialiste et communiste se déclare résistante. Elle fait croire à tous les Français qu’elle fut quasiment à Londres à la première heure, et passe sous silence ses compromissions, sa collaboration. Le Parti communiste aura ouvertement collaboré avec les nazis jusqu’en juin 1941.

La gauche aura toujours été une verrue. Souvent un abcès purulent à certaines périodes de notre histoire. De fait, elle a privé les enfants de France du nécessaire roman national. Il se trouve que nous avons des générations de Français totalement coupés de leur histoire et qui pensent que l’histoire est ringarde.

Les jeunes Français nés après 1970 ne comprennent pas l’attachement charnel qu’ont leurs parents connaissant ce roman national, leur patriotisme, leurs amour du drapeau, en dehors des match de foot. Sans compter l’arrivée massive d’immigrés et la venue de leurs enfants biberonnés à l’amour d’un pays d’origine qui ne voient dans la France qu’une caisse d’aides sociales, de logements bon marché, avec une prise en direct, au jour le jour, à travers les paraboles, aux pays d’origines. Ce qui fait que des immigrés, naturalisés Français ou non, ne comprennent pas la langue française, ni les us et coutumes d’un pays dans lequel ils vivent depuis des dizaines d’années.

La gauche est responsable. La droite dite républicaine est responsable également. Depuis quarante ans, de Mitterrand à Macron en passant par Chirac, Sarkozy, et Hollande, tous sont responsables.

Ce n’est pas madame Le Pen, d’une droite gauchisée, qui a tourné le dos aux dénonciations faites avec outrances certes, par son père, qui va sauver le pays.

Ce n’est pas madame Pécresse qui se veut une planche de salut, alors même qu’elle est, au contraire, le summum de la mayonnaise.

Aux Français, aux électeurs de bien réaliser que c’est cette gauche vermoulue, celle qui aura tout trahi, qui doit absolument rendre gorge. Les électeurs doivent aller dans le bureau de vote avec à l’esprit ce mot de Murat face aux Cinq-Cents de Saint-Cloud : « foutez-moi ça dehors ».

Gérard Brazon

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