Michel Barnier n’a peur de rien. Pas même de la contradiction. Pas même de son passé d’immigrationniste, de ses discours d’européiste, de ses engagements politiques auprès de Nicolas Sarkozy, fossoyeur de la Nation France à travers son traité de Lisbonne.
Michel Barnier est un pur produit de la nomenklatura Française. Le summum d’une bourgeoisie mondialiste au service du marché le plus cupide qui soit, y compris dans sa finalité. Une finalité qui est de faire des citoyens des produits interchangeables, des ouvriers sans identité, sans culture, sans patrie, sans racine.
Déjà, la classe moyenne le ressent, celle qui se croyait à l’abri, les fameux CSP+ (Catégorie Sociale Supérieure Plus). Elle le paie depuis des années sous forme d’impôts, de taxes tandis que les plus pauvres subissent, malgré leurs faibles revenus, une baisse significative de leurs allocations contributives comme les allocations du chômage, les remboursements médicaux pour ceux qui ne peuvent plus se payer des mutuelles, et les allocations de solidarité comme les APL, voire les allocations familiales.
Interdire ces allocations de solidarité aux étrangers est une bonne chose.
Contrôler les demandeurs d’emplois pour les inciter à retrouver le chemin du travail également.
Toutefois, pour des chômeurs, il faudrait mettre à la portée de ceux-ci, des emplois qui ne soient pas comme aujourd’hui, sous-payés comme pour le BTP, la restauration, les entreprises de services, comme celles des ménages. Permettre aussi que les candidats à l’emploi ne soient pas obligés de faire 1h30 de transports par jour, voire plus, aller plus retour, pour quelques heures par jour, dans une métropole qui est hors de prix pour s’y loger. J’ai connu l’époque des chambres de bonnes peu onéreuses, quand – plus jeune – je bossais sur Paris. Elles permettaient de débuter une carrière et d’envisager un avenir.
Aujourd’hui, il y a travailleurs des services ménagers qui partent à 5 heure du matin de leurs banlieues pour exercer une activité qui va de 7 h à 10h, avec une coupure de 11h, et une reprise du travail de 18 h à 22h. Souvent, ces gens bossent au noir entre temps. Quand aux mômes, ils se débrouillent avec le paquet de chips sur la table et avec la rue comme univers. Plus difficile pour envisager un avenir rose.
Michel Barnier fait partie des responsables. Comme toute ces politiciens de gauche et de droite pourris qui a ont laissé faire, voire encouragé l’immigration en sachant toutes les impasses créées.
Ancien syndicaliste, j’ai connu ces gens qui dormaient dans les voitures, sur les parkings. J’ai connu ces femmes et ces hommes qui attendaient l’heure de la reprise dans les sous-sols des entreprises.
Je suis assez vieux pour savoir qu’autrefois, les entreprises avaient leurs propres services d’entretien qui s’occupaient des pannes (plomberie, électricité, peinture, ménages, etc.). Depuis, ces services ont été liquidés et le personnel licencié au profit de contrats avec des prestataires souvent indélicats, aux prestations minimales et aux salariés payés avec des lance-pierres. Le plus souvent issus de l’immigration et ne parlant pas un mot de Français.
Je me souviens encore des quais de métro d’autrefois qui sentaient bon le matin. Ils étaient nettoyés chaque jour. Je me souviens des centres de bus, où après le plein service, les autobus étaient nettoyés de fond en comble. C’était des nationaux. Tout cela est terminé.
Michel Barnier en est aussi le responsable, qu’il le veuille ou non. Et, si ce n’est lui, c’est son frère en politique.
Je me souviens de cette Anne Marie Idrac, Présidente de la RATP, toute fière d’annoncer le refus des embauches familiales qui permettait à un fils, une fille, de trouver un emploi dans la même société que ses parents. Tout cela au profit de la diversité, des grands-frères garants, pensait-elle, d’une meilleure sécurité sur les lignes de bus traversants les cités. Ce fut un échec et, en plus, il favorisa les revendications religieuses (salles de prière, distributeurs halal, etc). Je me souviens de la CGT, Force Ouvrière, UNSA, CFDT qui la félicitaient de cette main tendue à ces enfants de l’immigration.
Michel Barnier était partie prenante. Et si ce n’est lui, c’est son cousin de la gauche. Car à aucun moment, cet homme n’a protesté contre ces états de fait. Mieux, Madame Idrac fut récompensée par un ministère sous l’inénarrable Sarkozy.
Michel Barnier est cet homme au passé lourd de lâcheté, de manquement à la France. Il dit qu’il veut interdire le droit du sol à Mayotte. Un territoire transformé en Département avec tous les droits et avantages par le même Sarkozy.
Michel Barnier s’est exprimé sur la situation à Mayotte sur le plateau d’une chaîne locale. Le candidat à l’investiture LR pour la présidentielle a prôné la suppression du droit du sol sur l’île marquée par une forte immigration clandestine. (Source)
Cet homme peut dire ce qu’il veut, affirmer, dénoncer, ostraciser qui il veut : il est comme tous ses concurrents du LR, tous responsables de la situation dans laquelle la France se trouve.
Si Eric Zemmour n’avait pas positionné le débat sur l’identité, sur l’immigration, sur la sécurité et leurs coûts exorbitants qui plombent l’essor du pays, tous les discours actuels des amis de Sarkozy, sur le « métissage obligatoire », sur la « mondialisation heureuse », et son laisser-faire (in)sécuritaire, je suis certain que tous ces sujets n’auraient jamais été abordés.
Ils sont tous responsables, au minimum, de ne pas les avoir dénoncés quand ils le pouvaient.
C’est d’ailleurs ce que je dis souvent à Nadine Morano qui défend bec et ongles, « son ami » Sarkozy. Elle est parfaitement capable d’analyser les effets aujourd’hui, mais refuse de juger les causes d’hier.
Les candidats « Les Républicains » sont, à mon sens, totalement discrédités. De même que les candidats de cette « gauche multiple, plurielle » qui ferait mieux, elle aussi, de se cacher dans un trou au lieu de se pavaner comme elle le fait.
Reste donc, Macron contre les candidats nationaux et patriotes.
Eric Zemmour et Madame Le Pen. Ils sont compatibles sur beaucoup de sujets, particulièrement sur l’immigration, la Justice, la Police. Et, dans une moindre mesure, l’Union Européenne. Madame Le Pen, jugeant toutefois l’islam compatible avec la république, fait un distinguo entre l’islam et l’islamisme qui souligne sa méconnaissance du Coran. Et elle accepte le traité de Schengen et les juges européens ; ce que refuse Eric Zemmour.
Il n’en reste pas moins que chacun offre une possibilité à la France de sortir la tête de l’eau marécageuse et boueuse du politiquement correct, woke (éveillé), indigéniste et européiste mortifères.
Il n’en reste pas moinsque je fais bien plus confiance à Eric Zemmour pour faire un vrai débat de haut niveau face à Macron qu’en Madame Le Pen qui s’est vautrée en 2017.
Un deuxième échec est inenvisageable, impossible sans que cela fasse exploser la mouvance patriote et la conduise à une véritable émeute des patriotes qui se terminera mal in fine.
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