Rama Yade oublie-t-elle qu’elle a mangé au râtelier des Blancs ? Par Gérard Brazon

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Il y a si longtemps déjà, dans les années 2000, sous Nicolas Sarkozy, je me souviens des réunions politiques de l’UMP où Rama Yade circulait dans les rangs d’élus admiratifs, bouches en cœur, en pamoison. Elle était la star qui venait s’asseoir auprès des nouveaux aristocrates du moment.

Ce n’était que Rama par ci, Rama par là, les compliments fusaient sur sa beauté, sur son élégance et qu’importe que le mari soit blanc et socialiste. Elle rendait les sourires, faisait la bise à l’un, remerciait l’autre en minaudant.

Nous, les sans-grade, les élus municipaux que nous étions, les militants de base, nous regardions l’estrade avec toute la brochette d’élus députés, sénateurs, ministres qui se faisaient des courbettes.

Rama Yade ne semblait pas souffrir de cet environnement de vieux blancs, plus que cinquantenaires. Tous aux cheveux blancs bien peignés et à l’embonpoint assumé. Tous sûrs d’eux-mêmes et attendant que les débats s’ouvrent. Le sujet était l’élection régionale.

Rama Yade était en beauté. Et si elle était torturée par l’environnement et par tous ces gens déclarés de droite, alors elle faisait d’énormes efforts pour que cela ne se voie pas. Poisson-pilote chez les requins, ou petite sardine innocente tentant d’éviter les dents acérées de ces « chers amis » du moment.

Il est certain que les hommes qui l’entouraient sur l’estrade étaient plutôt les sardines et qu’elle se pourléchait de les avoir à ses pieds.

Car enfin, être une socialiste et voir se pâmer devant vous ces « vieux beaux » de la droite dite républicaine, parce qu’ils vous voient comme une belle noire, une belle femme issue de la diversité, et surtout, comme une chouchoute du patron Sarkozy qui avait décidé que, dans ses ministres, il y aurait un quota de Noirs et d’Arabes.

Il y avait vraiment de quoi s’amuser finalement. Bien plus que de vivre, comme elle le dit aujourd’hui, la terrible souffrance d’être « dans l’antre des affreux Blancs responsables à la fois de l’esclavage et de la colonisation ». Combien de fois est-elle allée à l’Assemblée nationale et passée devant la statue de Colbert ?

Si cette souffrance avait été réelle, pourquoi donc, Mame Ramatoulaye Yade n’avait-elle pas refusé ce poste de secrétaire d’État ? C’est toujours cette question qu’un Français se pose lorsqu’il voit des naturalisés de fraîche date se comporter comme des traîtres envers le pays qui les a adoptés, et envers ceux qui les ont tirés vers le haut.

La liste devient longue, à gauche. Danielle Obono en est seulement la dernière, la plus connue.

Mame Ramatoulaye Yade, que nous connaissons sous le nom de Rama Yade est née le 13 décembre 1976 à Dakar. Un pays d’Afrique, un pays indépendant et souverain qui en son temps a pratiqué l’esclavage.

Il y a deux Rama Yade, celle qui n’ayant pas de charisme intellectuel renversant savait cependant utiliser sa beauté, et faisait des ronds de jambes aux élites blanches.  Et celle qu’elle est finalement : une sorte de sorcière.

 

 

On dit qu’en vieillissant, nous finissons par avoir le visage que l’on mérite.

Pour avoir été dans des maisons de retraite lorsque j’étais un élu, j’ai souvent pu le constater.

J’y ai vu de beaux visages reflétant la bonté et la gentillesse, mais aussi vu ceux de l’aigreur et de la méchanceté.

Lorsque je vois Taubira,  je me dis qu’il y a de la vérité dans ce dicton (on-dit).

Celui de Rama Yade est en devenir, comme celui de toutes ces mégères néo-féministes et indigénistes que nous voyons hurler comme des harpies, dans nos rues de France actuellement, à travers les « Nous Toutes« .

Comme d’ailleurs, toutes ces menteuses socialistes, et celles de UMPS.

Gérard Brazon

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